Le 26 juin 2014, Corinne Cahen, ministre de la Famille et de l’Intégration, a assisté à l’inauguration officielle du nouvel Hospice civil de Hamm.
Après trois ans de construction et de modernisation, l’établissement public placé sous la surveillance de la Ville de Luxembourg, a pu officiellement célébrer son inauguration.
L’hospice civil de Hamm a une capacité d’accueil de 193 résidents, principalement des personnes dépendantes.
Lors de son allocation, le ministre a notamment souligné que les maladies démentielles représentent un grand défi pour notre société dans les années à venir.
La probabilité d’avoir une maladie démentielle (comme par exemple la maladie d’Alzheimer) augmente avec l’âge. Or, comme on vit dans une société vieillissante, le nombre des personnes atteintes d’une maladie démentielle pourrait augmenter considérablement dans les années à venir.
Certaines recherches estiment que d’ici 2020, le nombre des personnes malades risque de doubler.
Au Luxembourg, selon les estimations, quelques 8.500 personnes seraient atteintes d’une maladie démentielle d’ici 2025.
Devant cette réalité, une des priorités du gouvernement luxembourgeois est la mise en œuvre le plan d’action national « maladies démentielles », adopté en 2013.
Le plan d’action national, qui définit les mesures prioritaires à réaliser au cours des prochaines années, a pour but d’améliorer les prises en charge tant médicales que soignantes afin de préserver la qualité de vie, l’autonomie et les droits des personnes malades.
Selon le ministre, il importe de garantir aux personnes concernées la meilleure qualité de vie possible, de leur permettre de vivre dignement leur vie jusqu’à sa fin et de garantir un encadrement à leur entourage.
Les efforts réalisés au cours des dernières années ont été importants: à part l’introduction de l’assurance dépendance, le gouvernement a mené une forte politique d’investissement dans de nouvelles infrastructures et a pu lancer bon nombre d’actions concrètes, comme par exemple la création d’un site internet dédié aux maladies démentielles ou encore la mise en place d’un modèle de formation en psycho-gériatrie.