Corinne Cahen au "Familienkongress 2014" à Mainz

Créer le cadre qui permet à tous les types de familles de vivre dans les meilleures conditions

L’objectif de la politique familiale est de créer les conditions qui répondent aux besoins de chacun, quel que soit sa situation familiale et ses projets de vie.

C’est ce qu’a affirmé Corinne Cahen, ministre de la Famille et de l’Intégration et ministre à la Grande Région, lors du "Familienkongress 2014" organisé le 9 octobre par le ministère de l’Intégration, de la Famille, de l’Enfance, de la Jeunesse et des Femmes de Rhénanie-Palatinat.

"Il faut arrêter de donner mauvaise conscience et de ne soutenir qu’un seul modèle de famille. La société a énormément évolué ces 30 dernières années, il convient de proposer les réponses adéquates pour permettre à tout un chacun de réaliser son projet de vie dans les meilleures conditions", a-t-elle ajouté.

Risque de pauvreté des enfants

Concernant le risque de pauvreté des enfants, la ministre a affirmé que "c’est en combattant le risque de pauvreté des femmes qu’on pourra diminuer la pauvreté des enfants". En effet, au Luxembourg, 18% des bénéficiaires du RMG sont des monoparentaux, dont 86% des femmes. Les femmes représentent en outre 65% des personnes qui touchent le RMG depuis une longue durée. "Il importe d’améliorer les chances de ces femmes sur le marché de l’emploi!"

Au sujet de l’égalité des chances, la ministre a insisté sur le fait que chacun des partenaires doit prendre ses responsabilités et que les mentalités doivent encore largement évoluer: «on me demande régulièrement comment j’arrive à concilier vie professionnelle et vie familiale. Pourquoi ne pose-t-on jamais cette question à mes collègues masculins ?»

"Personne ne devrait être obligé de choisir entre éducation des enfants et carrière professionnelle; les deux sont possible!", a-t-elle déclaré, avant de présenter les mesures que le gouvernement entend réaliser dans le but de faciliter davantage cette conciliation, comme la flexibilisation du congé parental ou le développement quantitatif et qualitatif des structures d’accueil des enfants.

"Un meilleur encadrement dès le plus jeune âge améliorera en même temps les chances d’avenir des enfants. Nous voulons faire une politique pour les enfants, nous voulons permettre à tous les enfants d’avoir les mêmes chances de départ", a conclu la ministre.

Communiqué par le ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région

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