Le travail constitue un pilier important pour une intégration sociale réussie des personnes atteintes de troubles psychotiques. C’est ce qu’a affirmé Corinne Cahen, ministre de la Famille et de l’Intégration, en présence de la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, lors du colloque international "mental health and recovery", organisé par l’ATP et l’Université de Luxembourg, en collaboration avec le ministère de la Santé.
Le travail propose une activité structurée, met en valeur les compétences et ressources des personnes concernées, leur permet d’acquérir de nouvelles connaissances et aptitudes et favorise leurs contacts sociaux.
"Une occupation contribue ainsi à améliorer leur assurance et leur confiance en soi", a expliqué la ministre, "elle contribue aussi à l’indépendance économique des malades psychiques et permet ainsi de lutter contre leur exclusion sociale".
C’est dans ce but que le gouvernement soutient financièrement un grand nombre d’ateliers protégés, dont les 18 ateliers d’ATP (Association d’aide par le travail thérapeutique pour personnes psychotiques), qui permettent d’encadrer 185 personnes avec des troubles psychiques.
Outre les ateliers protégés, l’ATP offre un Service Job-Coaching, qui accompagne les personnes vers l’emploi sur le marché du travail ordinaire.
Le but est d’offrir des mesures de réhabilitation professionnelle, d’amener une certaine stabilité de la santé mentale, de viser une insertion dans la vie professionnelle et sociale et par conséquent une meilleure qualité de vie.
La ministre a conclu en disant qu’elle espère que le colloque n’aidera pas seulement à trouver de nouvelles pistes en faveur d’un meilleur rétablissement des personnes souffrant d’affectations psychiques, mais aussi à dé-tabouiser le sujet de la maladie mentale, qui touche au moins une personne de l’entourage de chacun de nous.
Communiqué par le ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région